En attente de l’esprit de Noël

Salut les sériephiles,

Vous me croyez si je vous dis qu’on est déjà le 4 décembre tard le soir ? Parce que moi, j’ai du mal à y croire, et pourtant, il faut que je m’y fasse, le calendrier ne dit pas autre chose. C’est bizarre comme le temps passe à toute vitesse – on est samedi et je n’ai vu que quatre épisodes, alors qu’il y a plein de fois où j’arrivais à en voir plus de vingt avant. L’an dernier, à la même époque, j’étais à fond dans mes préparatifs de Noël et mes séries. Là, j’ai juste découvert d’un œil morne certaines décos en ville et j’ai percuté qu’il fallait que j’écrive mon calendrier de l’avent du blog le 1er décembre à plus de 20h.

Je n’arrive pas encore à entrer dans l’esprit de Noël. Je n’ai pas de calendrier de l’avent pour moi-même, alors que ça faisait deux ans que je m’en créais un, je n’ai pas commencé à faire le moindre cadeau et j’ai l’impression d’être surtout dans un tunnel vis-à-vis du boulot. Pourtant, je fais plein de choses aussi de ma vie sociale. Et ça se voit : je regarde peu de séries, et les séries que je regarde sont peu exceptionnelles, tout de même. Cela n’aide pas non plus à se remotiver : c’est beaucoup de saisons procédurales pendant que je fais autre chose…

L’avantage, c’est que j’arrive à faire aussi autre chose pendant que je les regarde. L’inconvénient, c’est que quand ça s’arrête, hop, je passe vite à une autre activité plutôt que de rester devant. Eh, les The 100 et autres Agents of S.H.I.E.L.D me manquent. Pas pour rien que je me suis relancé dans The Magicians d’ailleurs (même si ça aussi, ça a été mis un peu de côté ces derniers jours avec les derniers jours).

Je comptais pourtant sur Décembre pour rattraper un certain nombre de saisons et séries, parce que l’an dernier, j’avais bien réussi à le faire. Là, c’est tout l’inverse, j’enchaîne les contrôles et les réunions, et c’est fail sur fail par rapport à ce que j’imaginais. Il faut dire que l’an dernier, on avait l’air de rien le confinement et/ou le couvre-feu, je ne sais même plus – à croire qu’il m’a servi à quelque chose même si je pensais qu’il ne m’avait pas affecté. Je suis loin d’en espérer un nouveau pour autant, même si les rumeurs persistantes de couvre-feu s’accentuent. Non merci. C’est dingue comme on oublie vite le calvaire qu’on nous a fait vivre.

L’autre détail qui change peut-être tout à mon mood de Noël qui n’arrive pas, c’est que je ne suis pas encore repassé par chez moi. Pas de déco dans l’appartement où je suis actuellement… Il y a des chances qu’à mon retour dans la semaine, je bousille donc une autre après-midi à ne pas regarder de séries pour ENFIN me lancer dans la décoration.

Non, parce que c’est bien marrant de décorer certaines salles au boulot, mais ça ne fait pas le même effet quand c’est chez soi. Il va falloir aussi que je me lance dans mon écoute annuelle de chants de Noël, surtout qu’il y a quelques nouveautés de ce côté-là (du Mariah Carrey, du ABBA, du Justin Bieber, yay).

Bref, si vous avez des remèdes pour se mettre dans l’ambiance de Noël, il faut me les envoyer parce que là, c’est la cata ! Il y en a bien un auquel je pense et que je garde de côté pour l’instant, c’est le film de Noël pour conclure Zoey’s Extraordinary Playlist. Je crève d’envie de le voir, mais j’ai envie d’en profiter à fond… et je me dis qu’il faut peut-être pour ça que je sois déjà dans l’esprit de Noël. Ou carrément en vacances. On verra. J’ai hâte de le regarder, mais je veux en faire un moment spécial surtout que c’est la dernière série que j’avais vu en 2020, et ça, ce n’est pas évident à surmonter.

Pourquoi tant d’articles et critiques ?

Salut les sériephiles,

Il y a quelques jours sur Twitter est venue la question qui revient régulièrement dans ma vie depuis que j’ai un blog : pourquoi tant d’articles ? La question est plutôt valable, je trouve, et il paraît que ça intéresse au moins un d’entre vous, alors hop, je l’ai mis sur ma liste d’idées d’articles à écrire un jour. Le jour est vite arrivé : la question a tourné dans ma tête au cours des dernières 48h.

Ce n’est pas exactement comme si je n’avais jamais répondu à cette question : concernant les articles du jour, j’explique tous les 1er août que l’idée un peu folle m’était venue pour m’occuper un mois d’août mort, et que je me suis lancé le défi de tenir un deuxième mois, puis un an, puis deux… et nous voilà maintenant parti sur les cinq ans. C’est devenu une habitude et j’aime écrire chaque jour (ou presque), ça me fait du bien, c’est thérapeutique. J’ai l’impression d’avoir accompli quelque chose de ma journée quoiqu’il arrive. Et certes, ce n’est pas grand-chose, mais ça fait plaisir en fin de journée, en fin de mois, en fin d’année. La petite récompense d’autosatisfaction individuelle, c’est bien suffisant, non ?

Moi, ça me suffit, comme les Kinder Bueno. Bordel, la pub, je vous jure, ça sature l’esprit. Et tout n’est pas positif en plus, j’entretiens un rapport malsain avec mon compteur de jours de publication d’articles depuis qu’il est revenu là. Je m’étais planté une fois et je ne l’avais plus, mais là, il est de retour. Aujourd’hui, c’est le 613e jour d’affilée que je publie un article avant minuit. C’est juste impossible à recommencer une nouvelle fois si je me plante, alors bonjour le stress hier soir quand mon ordi s’est mis à planter à 23h50 alors que je n’avais rien mis en ligne. Soulagement de la publication à 23h59. Autosatisfaction maximale. Ce type est dingue.

Au moins, ça vous donne une idée de comment et pourquoi le blog tourne. Un jour, je vais me lasser, ou juste, je vais me planter, et ce sera le début de la fin, comme ça a pu l’être avec d’autres projets avant ou même sur le blog (snif, RIP le TFSA). Seulement l’article du jour, ce n’est qu’une (énorme) partie du blog, mais ce n’est pas la seule : il reste la question de pourquoi un article par épisode (et pourquoi un article si long, en plus).

Plusieurs réponses sont possibles, en vrai, et je vais essayer d’être synthétique car on est déjà à 426 mots en vrai. À l’origine, je critiquais en quelques lignes les épisodes, après les avoir vus. Ca me prenait cinq minutes, je compilais ça dans un article par semaine, c’était mignon… et pas si satisfaisant, au fond. Moi, j’ai voulu ouvrir un blog pour échanger avec des fans sur chaque série, après tout. Et puis, je suis (j’étais ?) un fana de séries, je lisais plein de reviews sur des sites américains, avec chaque fois un résumé et un avis de l’auteur. Et je trouve ça génial tous les gros sites américains qui le font.

En France, pour ça, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, à part peut-être Melty… Et ce n’est pas trop ma came. Au fond, petit à petit, je me suis mis à écrire ce que j’avais envie de lire ailleurs (et c’était pareil pour le TFSA d’ailleurs, comme pour le Bingo). Et avec des séries comme The 100 ou Agents of S.H.I.E.L.D, j’étais tellement à fond que je me suis mis à écrire des critiques de plus en plus longues. Trop longues : comment voulez-vous que je compile sur une seule page internet une quinzaine de critiques de plus d’une page word chacune, tout en restant lisible ?

Bon, j’ai fini par trouver avec la saison 3 d’Atypical, mais c’est chronophage et pas terrible pour avoir des vues… et donc des interactions avec les fans. En plus, ça faisait trop de spoilers dans les commentaires pour des gens commençant la saison en retard, et paf, on est passé à un article par épisode. Un autre truc qui m’a motivé à écrire un article par épisode fut la saison 4 d’Agents of S.H.I.E.L.D. J’adore cette série, mais cette saison a connu un coup de mou au départ… ce qui fait que je me retrouvais à manquer des bouts d’épisode parce que j’étais sur mon portable.

Depuis 2016, je regarde ainsi mes séries avec le portable en mode silencieux écran retourné. C’est le pied ! Et si je m’ennuie pendant une scène ? Paf, je prends des notes. Et puis, petit à petit, j’ai appris à écrire au fur et à mesure de l’épisode 95% de la critique. J’écris ce que je pense quand je le vois, et hop. En cas de fatigue, je n’y arrive pas, par contre. Parfois, je fais pause pendant l’épisode pour écrire au fur et à mesure. Parfois, je me fais quinze minutes de rédaction après l’épisode.

Qu’est-ce que j’y gagne vraiment, au fond, à part un hobby chronophage ? Eh bien… Pas tellement d’interactions dans les commentaires. Je remercie quand même une fois de plus la douzaine d’abonnés fidèles qui commentent, parce que c’est chouette d’échanger avec vous, ici, sur Twitter, sur vos blogs/youtube ; évidemment. M’enfin, on ne va pas se mentir, la perspective d’avoir un blog pour échanger avec les fans est caduque maintenant, parce qu’avoir Twitter suffirait pour se parler.

Seulement voilà, j’ai pris l’habitude. Eh, ça fait plus de cinq ans que je publie des critiques de chaque épisode que je regarde, je ne peux plus arrêter, c’est un automatisme, c’est une partie de moi. J’essaie parfois d’arrêter (The Rookie, Blindspot ou NCIS le prouvent, mais le naturel revient toujours au galop. Même pour Walker, bordel). J’aime bien voir les épisodes qui attirent beaucoup de lecteurs – généralement, ceux avec des décès de personnages, de gros twists ou des fins de saisons, tout simplement. J’aime bien cerner aussi les ventres mous des saisons, ou juste les articles qui floppent. Et oui, il y a eu des articles qui ont fait des flops monumentaux et qui ont été très peu lus.

Je veux dire, j’ai bien conscience qu’absolument personne n’a lu toutes les pages de ce blog. Non, personne, pas même moi. Oui, j’ai tout écrit, mais si vous avez bien lu, je tape parfois (souvent) en regardant des épisodes et non, je ne relis pas, ça prendrait trop de temps. Si je ne relis pas immédiatement, il y a des articles sur lesquels je reviens après une semaine, un mois, un an… Plus, parfois. Et parfois, pas du tout. Dans l’ensemble, j’ai tout parcouru quand même… mais même cet article, eh, je ne vais pas tout relire tout de suite c’est trop long. Je sais que je le relirai par contre, parce que c’est un sujet sur lequel je réfléchis parfois : pourquoi écrire autant si personne ne lit tout franchement ? Memento mori.

Sérieusement, j’adore avoir une trace de tout ce que j’ai vu, séries comme films désormais : c’est super pratique au commencement de chaque nouvelle saison pour se remettre en tête les histoires où elles en étaient. C’est aussi chouette pour moi d’aller revérifier certains détails dans des critiques parce qu’une série va réaborder un point d’un épisode passé ; ou parce qu’on va me poser une question sur un épisode que j’ai vu un an plus tôt. De manière encore plus égocentrée, ce blog est un chouilla un journal intime pas si intime dans lequel je me repère aussi visuellement (les 500 mots avec une couverture par mois). Cinq ans. Autant vous dire que ce blog est mon horcruxe, c’est un bout de mon âme – et un sacré bout de vie, parce qu’il m’accompagne clairement sur toute ma vingtaine.

Certaines mauvaises langues dégagées depuis de ma vie (oups, bisou) pensaient très discrètement dans mon dos (pardon, derrière la porte de la cuisine) que je compensais mon célibat dans ma vie virtuelle et mes innombrables projets en ligne (il y en a eu d’autres avant le blog). Peut-être. À l’origine, probablement même.

Aujourd’hui, ben, je sais que non et que c’est autre chose puisque le blog se porte toujours très bien. Il a survécu à tout un tas de choses du quotidien ce blog, deux déménagements, des changements de dingue dans ma vie professionnelle, des changements totalement inattendus dans ma vie perso, des amitiés qui se nouent ou se dénouent, l’arrivée d’un podcast, mon couple dans lequel il s’est fait une place (parfois trop imposante, d’accord, mais la réciproque est vraie et visible… seulement entre les lignes du blog), des décès, aussi, malheureusement ; des grands écarts dans mes choix de séries… Sérieusement, c’est mon journal intime quotidien, même si je n’y raconte pas mon intimité. Comme moi, ce blog évolue et change, son contenu n’a plus rien à voir avec ce qu’il était, et c’est très bien comme ça.

Puis, j’ai tendance à associer le visionnage de certains épisodes au moment précis où je les ai vus… Par conséquent, ça me permet parfois de retrouver la date d’anniv d’un pote car je me souviens avoir vu tel épisode avant d’aller à sa fête d’anniversaire, ou juste de me souvenir que je peux retrouver la date exacte de diffusion de l’épisode 3×07 (trop facile la référence) et que c’est utile parce que c’est le jour où j’avais donné un cours sur tel truc et j’aimerais bien retrouver ce cours pour le réadapter avec une nouvelle classe. Ce n’était pas avec le 3×07, mais c’est une anecdote véridique, j’ai vraiment retrouvé des fichiers sur mon disque dur grâce à la date de publication de certains articles. Vraiment, ça sert d’être fan de séries.

Je suis un psychopathe, je sais. C’est la conclusion de cet article, je crois. Je fais des sauvegardes parfois. Le jour où WordPress crame, je suis foutu quand même.

Et alors pourquoi des critiques si longues pour les épisodes ? Une fois lancé, c’est dur de s’arrêter : on sait bien que tout le monde ne s’intéresse pas forcément à la même intrigue, et je n’ai pas envie de faire de déçus. Je sais bien que les gens qui viennent lire les articles ne lisent pas tout, mais visent dans l’article la partie de l’intrigue qui les intéresse car ils en veulent un résumé ou, au contraire, visent un moment où je donne mon avis sur tel personnage ou telle intrigue, parce que c’est ça qui est intéressant à ce moment-là pour ce lecteur. Et puis, maintenant, je mets même des petits résumés en haut des épisodes, parce que je me suis rendu compte que ça me manquait parfois d’avoir une phrase-clé pour me souvenir de l’épisode quand je faisais moi-même des recherches sur le blog (pour préparer un podcast par exemple). C’était totalement le but de la citation par épisode à l’origine. D’ailleurs, je choisis ces citations un peu au hasard, parce qu’elles me font rire, sont marquantes ou me paraissent bien résumer un point de l’épisode.

Je ne suis pas Netflix, mais je suis sûr que si WordPress me permettait d’avoir des stats aussi précises qu’eux qui décortiquent nos visionnages pour savoir comment nous piéger, je débusquerais précisément quels sont les passages de mes articles qu’on zappe (les intros par exemple) et quels sont les paragraphes les plus lus… et je suis sûr qu’on fait tous un peu pareil. Pourquoi m’arrêter d’écrire alors qu’on s’est tous habitués à chercher ce qui nous intéresse au milieu des paragraphes ?

Et pourquoi me lisez-vous, si ce n’est pour obtenir un avis sur une série que vous aimez (ou que vous n’aimez pas d’ailleurs) ou un résumé d’un épisode vu il y a trop longtemps (ou d’une série que vous ne regardez plus, mais quand même, on sait jamais, ça pourrait redevenir bien) ? À vous de me répondre. Apparemment, vous avez un peu plus de 2000 mots pour le faire dans les commentaires et me rattraper 😉

PS : merci quand même aux ami(e)s qui me relisent parfois et corrigent les multiples fautes sur ce blog. Je n’assume pas toujours en tant que prof, surtout que je laisse passer de sacrées coquilles. La quantité avant la qualité, oups. D’ailleurs, ça se voit aussi à la longueur de cet article ; mais bon, c’est comme ça. Désolé, je n’ai pas mis de gif : je trouve que ça dénaturerait l’ensemble pour un article comme ça car ce serait forcé. Et puis, j’ai déjà passé trop de temps à la rédaction – je suis sur mon rythme de la semaine, j’étais réveillé avant sept heures ce matin.

Bref, bonne nuit. Mais commentez, je vous lirai, promis !

Et, oui, Pauline, je sais que j’ai toujours un roman à finir d’écrire. Écoute, j’ai un blog, ça compense mes envies de vivre éternellement par la renommée (lol).

Cinq chansons américaines entendues dans mes séries

Salut les sériephiles,

Je n’irai pas par quatre chemins aujourd’hui : mais quelle idée de merde, ce point du Bingo Séries 53 ! Je ne m’explique vraiment pas ce qui m’a pris, parce que ça me paraissait une bonne idée de demander de trouver cinq chansons américaines dans les séries. Ce n’était absolument pas réfléchi et ça se voit très rapidement dans l’article puisque je cite ensuite un groupe non américain dans l’article. Oups.

Ce n’est pas tout, loin de là : j’ai déjà parlé musique sur le blog, et ça n’a jamais été une franche réussite. Eh, il y a cinq ans, je proposais même des playlists mensuelles en fonction de ce que j’entendais dans mes séries… sans que ça ne prenne jamais. Depuis, j’ai recommencé à en mettre dans mes articles « stats », mais la vérité, c’est que je remplis de moins en moins mes playlists avec des chansons entendues dans les séries.

Et même quand je le fais, ce n’est pas forcément assez marquant pour mériter un article à part entière… Et puis, je ne demande que cinq chansons, mais comment faire un choix parmi des centaines d’épisodes et probablement autant de chansons en stock ?? Inévitablement, je retombe toujours sur des scènes dont j’ai déjà parlé sur le blog, en plus. Qu’importe, écoutez, le but est de partager des chansons… alors GO, les cinq premières qui me passent par la tête sont :

Nina Simone – O-oh Child

Une des premières chansons que j’avais en tête et qui était bien américaine fut celle-ci. J’ai eu l’occasion de l’entendre dans plusieurs séries, mais particulièrement dans Brothers & Sisters, dans l’un de mes épisodes préférés de la série en plus : la fin de la saison 1. C’est bien simple, la scène de la piscine est l’une de mes préférées, parce que la robe verte de Rebecca, parce que la bonne ambiance, parce que cette chanson est entraînante, parce que ça donne envie d’être en été. J’aime les Walker, que voulez-vous ?

Beaucoup d’autres chansons mériteraient d’être citées pour cette série, d’ailleurs – y compris le titre de Lady Gaga utilisé dans le dernier épisode, d’ailleurs.

J’en avais déjà parlé sur le blog juste ici.

Remains – Jed Whedon & Maurissa Tancharoen

C’est presque trop simple et trop évident, mais oui, bien sûr que cette chanson m’a énormément marqué. Et elle est américaine, parce que mon couple préféré de la télévision américaine l’est. Jed & Maurissa, c’est une longue histoire d’amour et de création, à la fois dans l’écriture et dans la musique.

Avant d’avoir eu le champ libre et les manettes d’Agents of S.H.I.E.L.D, ils opéraient pépère sur Dollhouse, une série aux choix musicaux toujours géniaux – j’ai failli parler d’Earlimart et de la chanson The World à la place. Rien ne fut plus génial qu’avoir les deux scénaristes se lancer dans l’écriture d’une chanson, servant ensuite à l’une des scènes les plus cultes de la série et concluant le 13e épisode de la série, la fin de la saison 1. Epitaph One était déjà une oeuvre d’art avant ces quelques minutes finales. Cette chanson le sublime encore plus.

Je n’ai aucune objectivité quand on en vient à cette série, de toute manière. Et ça fait trois ans que je n’ai plus fait de rewatch, il va peut-être falloir m’y remettre.

Girl on fire – Alicia Keys – Naya Rivera

Une autre évidence qui l’est tellement que ça devrait même être interdit d’en parler ici, mais bon, difficile de ne pas citer au moins une série musicale. Et s’il ne faut en citer qu’une dans cet article, c’est forcément Glee. Partant de là, pour ne choisir qu’une seule chanson, ça ne pouvait être que Naya.

Et comme j’écoutais encore cette reprise hier après-midi en bossant (si, si), je pense que je ne peux pas en faire l’économie dans cette playlist parfaitement spontanée et non réfléchie. Des chansons marquantes dans des séries ? Oui, vraiment, définitivement, cette reprise. A mes yeux – et surtout à mes oreilles – Naya a proposé une version meilleure que l’originale, mais c’est peut-être parce que je trouve que ça marquait une évolution parfaite et très attendue pour le personnage de Santana (et cette fin de chanson où elle s’installe sans rien demander !).

On plaint mes voisins, parce que je me la réécoute tout de suite pour la peine.

Heaven – The Walkmen

Impossible pour moi de ne pas penser à How I met your mother quand je songe aux séries américaines qui font des choix musicaux parfaits. Le choix a été difficile, car toute la série a été marquée par de très bonnes chansons et des moments musicaux dont je me souviens encore. C’était l’époque où j’écoutais tout le temps en boucle les musiques de mes séries, quoi.

Toutefois, s’il ne faut en retenir qu’une, c’est la toute dernière de la série, je crois. Déjà parce que le titre en est parfait vu ce qu’il se passe – et c’est une bonne réponse à l’utilisation The Funeral auparavant… Ensuite, parce que c’était le rythme parfait pour finir la série et nous exploser la cervelle définitivement avec un final qui a fait couler beaucoup d’encre et que beaucoup de gens ont détesté.

Bien sûr que sur le moment j’ai ravalé mon vomi devant cette scène parce que ce n’était pas du tout ce que je voulais voir, bien sûr que cinq minutes plus tard, mon avis avait changé du tout au tout car ça ne pouvait pas finir autrement, tout simplement. Pour moi, les scénaristes ont eu énormément de cran avec cette fin qui était celle prévue depuis un moment et qui nous prouve que, non, la vie n’est pas toujours parfaite et les romances que l’on choisit ne sont pas toujours les meilleures pour nous.

Bref, un bon résumé de la vie et de la série cette fin hyper surprenante. J’avais fini en larmes et j’ai écouté la chanson en boucle pendant une bonne semaine, parce qu’elle rentre bien en tête en plus…

Off I go – Greg Laswell

Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais terminer cet article sans citer une série de Shonda Rhimes ? C’est tout bonnement impossible, Shonda a très sincèrement rempli 80% de mes playlists au moins pendant des années – mais plus souvent avec des chansons plus entraînantes que celle-ci.

Cependant, je voulais des chansons marquantes, vraiment marquantes, et cette fin de saison 5 est inoubliable. It’s George ! Quelques notes de musique de cette chanson de Greg Laswell suffisent déjà à me briser le cœur.

Je vais donc m’arrêter là pour aujourd’hui, j’avais dit cinq chansons et voilà les cinq premières qui me passent par la tête. J’ai tout de même envie de citer les bons choix musicaux de The 100 (Imagine Dragons, évidemment) ainsi que de Person of Interest (elle remplissait beaucoup les playlists du blog en 2016).

Bonne fin de dimanche à tous !

C’était qu’une panne de série ou un new normal ?

Salut les sériephiles,

Meilleurs GIFs Loki | GfycatVous avez dû le remarquer, j’enchaîne les épisodes cette semaine et je suis en train de vivre mon meilleur mois de mai en plein juillet. Station 19, Grey’s, Debris, Loki… Autant de saisons que je voulais terminer depuis quelques semaines sans en avoir le temps, et paf, c’est désormais fait. Après deux mois à ne voir qu’une poignée d’épisodes, j’ai aussi pu me mettre à jour dans In the Dark et Evil, et comme la semaine n’est pas encore tout à fait terminée, la franchise 9-1-1 et mes quatre épisodes de retard dedans vont normalement avoir l’honneur d’y passer elle aussi d’ici demain.

Pin on charactersOui, ça fait beaucoup d’épisodes d’un coup, mais je l’avais prévu depuis le départ. Par contre, non, ça ne règle toujours pas l’ensemble de mes retards. On s’en approche, comme toujours, mais c’est une tâche interminable, je le sais bien. Je n’oublie pas mes zombies préférés (et après tant d’épisodes, j’ai parfois l’impression de ressembler à Alicia ci-contre quand je vais me coucher), je n’oublie pas les conteurs de minuit (surtout que la saison commençait super bien pour de l’horreur), je n’oublie pas les séries estivales, y compris celles qui ont (re)commencé pendant ma panne de séries, mais… je ne sais pas si je les regarderai tout de suite pour autant.

Cette semaine, j’avais du temps pour moi – en partie malgré moi, en partie car je l’ai dégagé pour le ménage, pour bosser un peu et pour les séries. Normalement, ce ne sera plus le cas ce week-end et la semaine qui suit. Il y aura moins de critiques et d’articles, même si je vais essayer de ne pas faire un arrêt total quand même, parce que maintenant que je me suis relancé, j’ai envie d’en voir plus. cry baby; — Amelia Shepherd; the strongest person I know.Une vraie drogue.

Franchement, mon gros rattrapage de cette semaine, ça me montre que les séries restent vraiment quelque chose auquel je suis accro. Une fois lancé, il est difficile de m’arrêter, que ce soit pour des soirées avec la même ou des créations de petits rituels à courte échelle. D’ailleurs, pour ça, j’adore la diffusion à la semaine, bien sûr… mais enchaîner les épisodes, j’aime aussi. C’est d’ailleurs encore plus visible quand la qualité de la série n’est pas dingue : Plus Belle la Vie, je n’en pouvais plus de l’intrigue dans laquelle on était bloqué, mais là que j’ai pu en voir plein d’un coup, ça passe mieux. Parce que oui, j’ai aussi vu pas mal d’épisodes en parallèle de mon rangement de tous les cours et papiers de l’année 😉

Sci Fi Mystery GIF by NBC – Lab GifsBref, avec cette saison de séries qui se termine un brin en décalé pour moi, je me rends compte que j’ai changé aussi dans mon approche des séries. Et c’est paradoxal, alors accrochez-vous.

D’un côté, je trouve que je suis mille fois plus sensible qu’avant face à certaines intrigues. Cette saison, j’ai eu l’impression de verser plus de larmes que d’habitude alors que bon, ce n’était pas forcément beaucoup plus triste. C’est peut-être le miroir tendu par la crise sanitaire reflétée dans un certain nombre de séries qui en est responsable, mais je ne crois pas que ça explique tout. Je m’investis mille fois plus dans certains personnages et certaines intrigues – alors que le reste va me lasser. Fox – Just One More EpisodeEt les questions de représentations me tiennent de plus en plus à cœur, preuve s’il en faut encore que c’est super important (et que la vie privée doit jouer dans mes critiques). Inévitablement, ça provoque quelques déséquilibres dans mes articles, et je me sens d’un avis plus tranché et de moins en moins neutre avec le temps. Les notes restent beaucoup trop élevées par contre, on ne se refait pas.

À l’inverse, d’un autre côté, j’ai l’impression de multiplier les séries sans plus jamais parvenir à retrouver des séries qui me donnent envie de m’investir à fond comme d’autres ont pu le faire avant – Orphan Black, Agents of S.H.I.E.L.D, The 100, The Magicians ou Community pour les plus récentes ; Buffy, Charmed ou LOST pour les moins récentes, sans oublier Fringe ou How I met your mother évidemment. Et la saison qui arrive semble vraiment manquer de sel, en plus, en tout cas sur les networks.

https://media.melty.fr/article-4363005-raw/media.gifBien sûr, cette année, j’ai aimé les séries Marvel, et particulièrement WandaVision… mais il s’agissait d’une mini-série, c’est déjà terminé. J’attends la série qui me redonnera le grain de folie que j’ai pu avoir à regarder des épisodes à 4h du matin malgré la fatigue, juste parce que je voulais les voir ; ou la série que j’aurai envie de commenter non-stop, quitte à en parler des heures ou pouvoir la regarder autrement que seul. Après, c’est peut-être ça de devenir adulte, au fond, je me suis empêché un gros nombre de fois de voir des épisodes un peu trop tardivement cette année et on galère à trouver des moments pour les séries entre amis.

Et parfois, il faut bien le dire, j’ai juste eu la flemme de lancer un épisode en sachant que ça allait devoir s’accompagner d’une critique. don't pretend to be dead, it's bad manners — veronica-lodge: “Magic brought me to Fillory but...J’adore écrire, mais c’est fatigant parfois, on ne va pas se mentir. M’enfin, tout de même, je me rends compte avec cette semaine que j’en tire vraiment du plaisir et des émotions fortes : l’écriture comme les séries sont indissociables de ma personnalité… mais depuis trois ans que j’ai commencé à bosser, ma personnalité change un peu aussi. Je ne me reconnais pas toujours dans d’anciennes critiques ou d’anciens articles datant d’avant mes années en tant que prof (par contre, dans les blagues pourries, si, toujours !).

C’est encore plus vrai depuis un an et demi, d’ailleurs ! Un vrai journal intime, ce blog, pour ceux qui savent (ou peuvent) lire entre les lignes. rupert giles GIFs - Primo GIF - Latest Animated GIFsEt comme je n’arrive plus depuis quelques mois à me contenter uniquement de séries et d’écriture, d’où la diversité des sujets évoqués parfois sur le blog, je m’aperçois que je n’ai plus autant besoin des séries qu’avant dans mon équilibre. Promis, elles restent une partie de moi quand même. Il y en a juste une autre qui se développe.

Bref, pour répondre au titre que je viens seulement d’ajouter car je n’avais aucune idée de comment nommer cet article, ce n’était qu’une panne de séries, mais ça ne veut pas dire non plus que ce n’était pas un new normal. Laissez-moi le temps de trouver comment ajuster tout ça… en septembre.

À quoi bon le faire avant, de toute manière, je rechange d’établissement et d’emploi du temps dans un peu plus d’un mois (quoi, déjà ?).