Salut les sériephiles,
Vaste question que celle du titre, n’est-ce pas ? Elle part d’un constat qu’un certain nombre de sériephiles a pu faire avec moi, j’imagine : nous n’avons plus tellement d’épisodes d’Halloween à croquer ces dernières années…
Et ça me soûle particulièrement, parce que j’adorais ça, moi !
Quand j’ai commencé le Bingo Séries, il y avait encore régulièrement sur les networks des épisodes se déroulant en octobre, donc avec des festivités d’Halloween plutôt chouettes et donnant presque envie que cette fête s’exporte en France tellement les personnages rivalisaient d’inventivité pour se déguiser ou pour se faire peur, gentiment. Les choses ont bien changé depuis.
Depuis la création du Bingo en effet, et encore plus depuis que le Covid nous a frappé, les networks semblent super timides à faire des saisons qui collent au calendrier. Si ça peut se comprendre pour éviter des décalages, avec In the dark qui nous a sorti une saison de Noël de juin à septembre par exemple, je trouve quand même que c’est hyper frustrant et dommage de constater qu’aucun épisode spécial n’est prévu dans mes séries hebdo cette année. Pour une fois que je suis à peu près à jour à Halloween !
J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion, notamment cette année, d’affirmer à quel point j’aimais les épisodes et les séries qui suivaient notre quotidien. Ça n’a l’air de rien, c’est vrai, mais j’aime les séries entre autre parce que j’aime voir les personnages grandir et évoluer, et une part de ce qui est vraiment cool est de les voir faire ça en parallèle de nos propres vies. Bref, quand ils fêtent Halloween ou Noël en même temps que nous, c’est quand même pas mal intéressant. C’est ce qui fonctionnait à fond avec Plus Belle la Vie d’ailleurs, avant qu’ils oublient d’intégrer le Covid dans le scénario et perdent encore plus d’intérêt quand l’effet de réel était LE point positif de leur série. Cela dit, je touche ici à un point important, l’air de rien : le Covid.
Autant les séries ont réussi à nous pondre des intrigues satisfaisantes mimant ce que nous avons vécu avec la pandémie, autant c’est très clairement ce qui a totalement perturbé les plannings des networks. C’est logique, intégrer une pandémie dans les scénarios, ce n’est pas forcément évident quand le plan était de proposer autre chose. Cependant, les séries ont été bouleversées au-delà du scénario : les productions ont du adapter leur calendrier et envisager d’avoir à faire des quarantaines et prendre en compte des cas contact.
Dès lors, difficile d’avoir une visibilité précise sur la date de diffusion, et donc sur l’épisode qui sera diffusé à Halloween. Et en même temps, qu’est-ce qui les empêche vraiment d’en prévoir un ? Ce ne serait pas la première fois qu’une série ne respecte pas le calendrier dans sa diffusion (sans vouloir me répéter, les épisodes d’In the Dark en plein mois de décembre alors que nous étions en plein été… heureusement qu’il faisait moche cet été, hein) et on aurait nos épisodes d’Halloween. Enfin, moi.
J’en arrive en fait à me demander si ces épisodes ont vraiment un public. Alors que je m’apprête cette année encore à revoir les mêmes épisodes d’Halloween que ceux dont j’ai fait la liste en 2019 (Buffy, Charmed et Community forever), force est de constater que la majorité des séries qui en proposent sont des comédies (je n’en regarde plus tellement) ou des séries fantastiques (mon planning en est désespérément vide). Les autres le font parfois, sans que ce ne soit jamais une réussite.
Le prétexte ne fait pas le bon épisode de toute évidence, alors c’est plutôt bien qu’ils ne s’y risquent pas pour le principe de le faire, mais j’aimerais quand même en voir davantage, des épisodes d’Halloween. C’est toujours sympathique de voir les personnages se déguiser. J’aime moins quand même les épisodes qui cherchent à faire peur pour le principe : tout le monde ne s’y réussit pas. Je dirais même que c’était plus souvent raté que réussi quand des séries non horrifiques s’y sont risquées.

Qu’est-ce qui me manque alors au juste ? Je crois que je suis nostalgique de l’époque où les networks régnaient et que le calendrier était mathématiquement le même dans les séries que dans nos vies – et pourtant, je ne fêtais pas franchement Halloween.
Désormais, avec les séries diffusées par les plateformes de streaming, ce genre d’épisode-événement se perd. Forcément, Netflix diffuse tout d’un coup, ça n’aurait donc pas beaucoup de sens…
On a tout de même eu parfois des spéciaux Netflix, mais ce n’était pas une réussite non plus le Christmas Special Sense8 avec sa scène casée histoire de dire que c’est un épisode de fin d’année et l’Halloween Special Scream qui oubliait qu’il était un épisode d’Halloween (probablement parce qu’il ne l’était pas d’ailleurs, c’était juste pour le marketing). Même le retour de Stranger Things pour sa deuxième saison faisait un meilleur Halloween… Ce serait sympa s’ils nous faisaient la surprise de diffuser la nouvelle saison là (quoique, j’ai tout oublié, il faut nous laisser le temps de nous y remettre).

Bref, vous l’aurez compris depuis le début de cet épisode, je ne sais pas exactement ce que je veux. De bons épisodes d’Halloween, est-ce vraiment trop demandé ? Je n’en avais pas l’impression, pourtant ! Une chose est sûre, c’est une espèce portée disparue sans avoir eu le temps de passer par la case en voie de disparition. Et en ce qui me concerne, c’est dommage, même si nous ne sommes pas nombreux à regretter ces épisodes.
Désormais, les networks se contentent de marquer la pause des vacances et de reprendre comme si de rien n’était. Bonnes vacances, du coup.


Alors on va commencer par l’évidence-même avec cette idée de l’homme à tout faire que l’on voit souvent dans les sitcoms ou les comédies. Mike Delfino, Tony Micelli, Xander Harris ou Léo Wyatt, vous en trouvez dans plein de séries. Le type est limite là uniquement pour être la personne à qui s’adresser quand il y a un problème dans sa maison, et ça tombe bien, il y a toujours problème dans le quartier ou dans la maison, histoire de justifier son rôle dans la série. C’est beau, mais ça ne se passe pas exactement comme ça en France, quand même. Bien sûr qu’on peut en trouver, mais ils sont loin d’être des modèles d’efficacité à tous les coups. Ou de sexytude. C’est donc un cliché FAUX, parce qu’à mon sens, on ne connaît pas tous quelqu’un super bricolo et toujours dispo… À moins que ce ne soit moi le modèle d’efficacité ou de sexytude. Bon… Si vous aviez vu mon efficacité et ma sexytude à remettre une poignée de porte en maillot de bain, vous comprendriez mieux la blague. Guiness record du remontage de poignée le plus lent du monde, je pense.
3) Il n’y a jamais aucun problème au cours des travaux, comme dans
4) Les travaux coûtent de l’argent, comme dans
Faire des travaux, c’est rapide, comme dans 

Oui, ça fait beaucoup d’épisodes d’un coup, mais je l’avais prévu depuis le départ. Par contre, non, ça ne règle toujours pas l’ensemble de mes retards. On s’en approche, comme toujours, mais c’est une tâche interminable, je le sais bien. Je n’oublie pas mes zombies préférés (et après tant d’épisodes, j’ai parfois l’impression de ressembler à Alicia ci-contre quand je vais me coucher), je n’oublie pas les conteurs de minuit (surtout que la saison commençait super bien pour de l’horreur), je n’oublie pas les séries estivales, y compris celles qui ont (re)commencé pendant ma panne de séries, mais… je ne sais pas si je les regarderai tout de suite pour autant.
Bref, avec cette saison de séries qui se termine un brin en décalé pour moi, je me rends compte que j’ai changé aussi dans mon approche des séries. Et c’est paradoxal, alors accrochez-vous.
Et les questions de représentations me tiennent de plus en plus à cœur, preuve s’il en faut encore que c’est super important (et que la vie privée doit jouer dans mes critiques). Inévitablement, ça provoque quelques déséquilibres dans mes articles, et je me sens d’un avis plus tranché et de moins en moins neutre avec le temps. Les notes restent beaucoup trop élevées par contre, on ne se refait pas.
Bien sûr, cette année, j’ai aimé les séries Marvel, et particulièrement
Et comme je n’arrive plus depuis quelques mois à me contenter uniquement de séries et d’écriture, d’où la diversité des sujets évoqués parfois sur le blog, je m’aperçois que je n’ai plus autant besoin des séries qu’avant dans mon équilibre. Promis, elles restent une partie de moi quand même. Il y en a juste une autre qui se développe.