Salut les sériephiles,
Cela fait déjà quasiment un mois depuis l’article sur mes derniers coups de décembre, le temps passe sacrément vite. Il faut dire qu’on est en janvier, maintenant, alors c’est plutôt logique que janvier soit maintenant un mois en arrière, non ? Je m’embrouille tout seul avec cette introduction, c’est terrible comme je n’avais pas d’idée, et je ne sais pas pourquoi je nous inflige ça à nous tous. Allez, trêve de blabla, à présent, je tente de vous parler sans spoiler et en coup de vent de mon dernier…
Coup de cœur : Rien de bien compliqué pour faire un choix ici, je vais rejoindre la majorité des lecteurs de mon blog et crier mon amour pour la saison 2 d’Euphoria. Cette série est quand même dingue niveau esthétisme et qualité de l’intrigue. Certes, ce n’est pas toujours super simple à critiquer tellement l’on passe d’une intrigue à l’autre parfois trop vite, mais tout s’enchaîne vraiment de manière fluide. Bref, c’est parfait.
Coup de mou : L’épisode 3 de The Book of Boba Fett était un véritable naufrage pour Disney + ! Non, je n’exagère pas du tout… un peu, peut-être. Reconnaissez quand même que cette affaire de Power Rangers intergalactique n’était pas à leur niveau. J’espère que le quatrième volet me fera changer d’avis. C’est bien parti : Kevin Tancharoen est aux manettes pour les scènes d’action. Comme il a fait un boulot de dingue pendant des années sur Agents of S.H.I.E.L.D, je suis sûr que ça va gérer. En attendant, je ne vous explique pas le coup de mou et la démotivation la plus totale pour voir la suite.
Coup de poing : Je ne sais plus trop si j’ai déjà parlé des chorégraphies de combat vachement soignées de NCIS Hawai’i. Il n’y a pas que Kevin Tancharoen qui les soigne apparemment, et dans cette série, Lucy a des super scènes de combat à chaque fois. Elle esquive bien comme il faut, c’est sûr, mais il y a aussi des jolis coups de poing de la part des méchants. Bref, si vous voulez de chouettes scènes d’action, n’hésitez pas. Il n’y a pas beaucoup de suspense, mais c’est sympa.
Coup de blues : Je n’accroche pas à la dernière saison de This is us autant que je le voudrais. J’essaie vraiment d’aimer, mais je n’aime pas les intrigues choisies pour Kevin et Kate, et pour l’instant, Randall n’en a pas vraiment. Heureusement qu’il nous reste Rebecca pour avoir la meilleure intrigue possible, parce qu’autrement, ça nous donnerait une série trop médiocre. La meilleure intrigue ? C’est elle qui est à l’origine de mon coup de blues quasiment chaque semaine : je trouve ça trop triste de la voir perdre ses souvenirs comme ça. C’était une sacrée idée vu la charge émotionnelle de la série. Et l’actrice ! WOW.
Coup de vieux : Alors le truc qui me vient en tête tout de suite, c’est que j’ai ENCORE dans la tête une chanson de la comédie Roméo et Juliette. Oui, ça fait donc 21 ans que « On dit dans la rue » me trotte dans la tête et débarque sans prévenir. C’est quand même dingue ! J’ai comme envie de dire au parolier de cette chanson T’AVAIS PAS LE DROIT.
Coup de barre : J’en ai un peu marre de ne pas trouver de séries qui me plaisent au point que je me précipite chaque semaine sur les épisodes. C’est vrai, quoi, à part celle que j’évoquais au tout début de cet article, j’ai l’impression que j’ai de plus en plus souvent affaire à des séries fades. Eh, ça va bien de temps à autres de regarder des reboots, mais il serait temps de faire preuve d’un peu d’originalité. J’ai l’impression que ça fait déjà quelques années qu’on le dit, en plus !
Coup de bol : J’ai eu davantage de temps cette semaine pour regarder des épisodes le soir. J’en suis bien content, parce que c’est aussi cette semaine que commençait la diffusion de How I met your father. J’ai attendu la série un bon moment, alors je considère que c’est un coup de bol d’avoir pu regarder si vite les épisodes lors de la diffusion. Si j’en adore toujours autant le casting, je ne peux pas dire que je sois super convaincu par le résultat final… et en même temps, je sais déjà qu’après quelques épisodes, je vais être mort de rire à nouveau. Que cela n’atténue pas pour autant le coup de barre précédent : y en a marre des reboots.
Coup de gueule : Joss Whedon, ferme-la ! Il a enfin décidé de l’ouvrir après le Whedongate et il aurait mieux fait de s’abstenir. Beaucoup de médias ont repris hors contexte les citations de son interview, et ça ne le mettait pas en valeur de le voir critiquer la compréhension de l’anglais de Gal Gadot, le jeu d’acteur de Ray Fisher ou la manière dont Charisma Carpenter ne retenait pas ses répliques. Pour cette dernière, le contexte aide un peu – elle-même le reconnaît – mais c’est vraiment tout. Concrètement, j’ai lu tout l’article de Vulture sur le sujet, et c’était aussi long que ça faisait de la peine. Whedon s’enferme dans un sentiment d’injustice qui n’a rien à faire là, assurant qu’il est mal compris et que les autres le cancellent alors qu’il est un gentil. Pff. J’adore son travail, mais vraiment, qu’est-ce qu’il est problématique !
Coup de tête : Comme je n’avais rien à écrire dans ce coup, je viens juste de me décider à lancer un épisode de Law & Order Special Victim Unit. Et si ce n’est pas mon coup de gueule, c’est juste parce que j’ai besoin d’un coup de tête. Vraiment, c’est le neuvième épisode de la saison 23, et ça me soule de savoir que c’est encore un crossover avec Organized Crimes à laquelle je n’accroche pas du tout. Allez, il y a un retour qui fait plaisir.
Coup tordu : J’ai décidé le week-end dernier qu’il était temps pour moi d’en finir avec mon interminable rattrapage de Riverdale. Pour la deuxième fois, me voilà donc à jour dans la série alors que ce n’était pas prévu du tout : et ce n’est qu’une fois devant le dernier épisode diffusé que j’ai compris que j’étais en train d’assister au centième épisode de la série. C’est tordu de ma part, tout de même, d’avoir accepté ce défi de regarder cent épisodes de cette série ! Ce n’est pas la première fois que j’en fais un coup tordu, mais je ne m’en remettrais jamais.

Coup de pub : Déjà six ans que mon blog existe, mais ce n’est pas le seul. C’est avec plaisir que j’ai vu Kevin souffler lui aussi ses six bougies il y a quelques jours. Joyeux anniversaire Kevin ! Oui, je sais qu’il le verra, il lit toujours cet article en plus 🙂
Coup de grâce : Après un premier épisode plutôt médiocre, je ne m’attendais pas à ce que le deuxième 9-1-1 Lone Star réussisse aussi bien à me frapper. Seulement, ils ont réussi à le faire avec un épisode mettant en danger la vie de plusieurs personnages, et tant qu’à faire, des personnages que j’adore. Ce fut donc un coup émotionnel, surtout pour le personnage qui finit nu dans la neige. Mais vous le saviez déjà, je pense. Le vrai coup de grâce, c’est qu’il n’y avait toutefois pas d’épisode cette semaine. J’ai presque hésité à en faire mon coup de gueule, même, mais bon, je crois que c’est surtout un coup de grâce de devoir attendre plus longtemps la suite de cette histoire.



Je l’aimais bien aussi dans le rôle de Lewis dans
L’info en + : Le départ de Maddie est une connerie scénaristique ? Oui et non : l’actrice était enceinte et a accouché d’un petit garçon en septembre seulement. Autant dire que le tournage avait repris depuis un moment et que ce n’est pas un hasard si on a peu vu son ventre dans les premiers épisodes où elle était là. Du coup, je n’aime pas particulièrement cette intrigue et cette manière de gérer sa dépression post-partum, mais je trouve quand même que c’est une sacrée bonne idée de la mettre de côté un temps pour laisser l’actrice se remettre de son accouchement et profiter de son troisième enfant. Du côté de Maddie, cette conséquence de la dépression post-partum est un peu extrême, mais pas totalement aberrante non plus : ça arrive que des mamans ressentent ce besoin de protéger leur enfant en ne s’occupant pas de lui. Bien sûr, à tête reposée, ça ne paraît pas du tout une bonne idée et ça paraît même complètement stupide, mais eh, c’est tout le problème d’une dépression. On n’est pas vraiment en état de prendre des décisions rationnelles. Et puis, l’ensemble reste hyper cohérent avec le personnage de Maddie, alors les scénaristes ont su saisir l’occasion de faire quelque chose de cette grossesse de l’actrice pour donner quelque chose d’intéressant au personnage, tout en libérant l’actrice le temps de son congé maternité.
Et tellement de câlins aux gens que j’aime, aussi.
Certes, il me faudrait faire une croix sur la fin de séries que je ne verrai jamais, comme 

Oui, ça fait beaucoup d’épisodes d’un coup, mais je l’avais prévu depuis le départ. Par contre, non, ça ne règle toujours pas l’ensemble de mes retards. On s’en approche, comme toujours, mais c’est une tâche interminable, je le sais bien. Je n’oublie pas mes zombies préférés (et après tant d’épisodes, j’ai parfois l’impression de ressembler à Alicia ci-contre quand je vais me coucher), je n’oublie pas les conteurs de minuit (surtout que la saison commençait super bien pour de l’horreur), je n’oublie pas les séries estivales, y compris celles qui ont (re)commencé pendant ma panne de séries, mais… je ne sais pas si je les regarderai tout de suite pour autant.
Bref, avec cette saison de séries qui se termine un brin en décalé pour moi, je me rends compte que j’ai changé aussi dans mon approche des séries. Et c’est paradoxal, alors accrochez-vous.
Et les questions de représentations me tiennent de plus en plus à cœur, preuve s’il en faut encore que c’est super important (et que la vie privée doit jouer dans mes critiques). Inévitablement, ça provoque quelques déséquilibres dans mes articles, et je me sens d’un avis plus tranché et de moins en moins neutre avec le temps. Les notes restent beaucoup trop élevées par contre, on ne se refait pas.
Bien sûr, cette année, j’ai aimé les séries Marvel, et particulièrement
Et comme je n’arrive plus depuis quelques mois à me contenter uniquement de séries et d’écriture, d’où la diversité des sujets évoqués parfois sur le blog, je m’aperçois que je n’ai plus autant besoin des séries qu’avant dans mon équilibre. Promis, elles restent une partie de moi quand même. Il y en a juste une autre qui se développe.